Trois ans après une première décision, la plus haute juridiction administrative constate que “le gouvernement n’a toujours pas pris les mesures demandées pour réduire la pollution de l’air dans huit zones en France”.
A peine nommés, le gouvernement Castex et sa nouvelle ministre de l’écologie, Barbara Pompili, sont sous pression sur le front de la pollution de l’air. Dans une décision historique en la matière rendue vendredi 10 juillet, le Conseil d’Etat enjoint à l’exécutif de prendre sans tarder toutes les mesures nécessaires pour réduire les niveaux de pollution sous peine d’une astreinte record de 10 millions d’euros par semestre de retard. Il lui pose un ultimatum de six mois pour exécuter cette décision.
28 mars 2020 – Le nord de la France connaît un épisode de pollution aux particules fines ce week-end.
Crédit : La Chaîne Météo
Depuis le milieu de la semaine, avec l’installation de conditions anticycloniques en Europe, la pollution aux particules est assez importante sur le nord de la France.
(…)
Pourquoi plus de particules ?
Les hautes pressions jouent en plus le rôle d’un couvercle en empêchant les échanges entre les différentes couches de l’atmosphère ce qui entraîne l’accumulation des polluants au fil des jours. En été, les rayons solaires réchauffent les basses couches ce qui déstabilise la masse d’air. Par conséquent, des mouvements verticaux se mettent en place ce qui a pour effet de diluer les polluants.
QUESTION
Pouvez-vous répondre ou me donner une piste afin de m’orienter ?
Lorsque un champ est pulvérisé
1) une distance minimum est-elle imposée ?
2) Si oui, quelle est cette distance et par rapport à quoi (limite de propriété, espace habité…) ?
REPONSE : bref, incontrôlable. Et c’est pas moi qui ferais confiance à ces irrespectueux
Depuis le 1er janvier 2019, il y a une obligation d’utiliser un système anti-dérive de minimum 50 %.
La largeur des zones tampons à respecter est indiquée sur les étiquettes des produits phyto, elle varie donc en fonction des produits. Les buses anti-dérive permette de réduire la largeur de ces bandes.
Cependant, des zones tampons de minimum 6 mètres sont obligatoires à proximité des eaux de surfaces.
Pompe à particules fines et analyseur d’air en continu installés par HVS à Frameries
Des capteurs ont été placés chez les habitants proches du site Clarebout à Frameries. HVS va traquer les éventuels polluants émis par le géant de la frite… Ou par toute autre activité, d’ailleurs.
Les activités de Clarebout Potatoes à Frameries – hangars de conservation des pommes de terre et congélateur industriel – polluent-elles l’air du voisinage ? Ma commune de Frameries a demandé à HVS (Hainaut Vigilance sanitaire) de surveiller la qualité de l’air. Et HVS y met les moyens. Poursuivre la lecture
Les plaintes contre Clarebout s’accumulent à Warneton
L’entreprise Clarebout a attiré l’attention de nombreux médias, notamment français, cet été. En cause, des pluies graisseuses qui se sont abattues sur les villages des environs. L’entreprise dément, mais à Warneton, où les nuisances causées par l’usine sont dénoncées depuis longtemps, les riverains ne comptent pas lâcher l’affaire.
Durée de la vidéo: 4’10”
En réponse à M. Jan Poté, porte-parole de Clarebout Potatoes
Dans votre intervention à Notélé du jeudi 22 août, vous mettez en doute le nombre et l’authenticité des plaintes déposées sur notre site internet.
Vous demandez des preuves ? Elles sont là ! Ce sont les vidéos des rejets troubles ou colorés de votre station d’épuration, les photos de poissons morts, des photos des terrasses et des voitures maculées d’huile.
Pour chaque plainte, le nom du plaignant, son adresse, le jour, l’heure et le lieu sont automatiquement communiqués aux agents constatateurs environnementaux de Comines-Warneton et à la Police de l’environnement (DPC de Mons).
Il vous serait facile de les vérifier et de les compter en vous adressant à ces différents services.
Quant aux plaintes qui vous sont transmises directement, si elles sont moins nombreuses c’est normal, les Warnetonnois ont compris depuis longtemps que cette procédure est inefficace.
En tout état de cause, permettez-nous de vous dire que la tactique de défense qui consiste à accuser les Warnetonnois de menteurs est minable, offensante et totalement contre productive.
Le Collectif Comines-Warneton Environnement (CWE)
Note :
Avant la création des amis de Warneton (en avril 2016) et du présent Collectif, il n’y avait pas de formulaire de signalements pour permettre aux riverains de se plaindre des nuisances. A l’époque, le seul moyen dont disposaient les Warnetonnois était le n° de téléphone de l’usine.
Très souvent l’employé de Clarebout qui prenait l’appel faisait comprendre qu’elle notait la plainte et que tout serait entrepris pour y remédier. Très souvent aussi, personne ne décrochait le téléphone… Les plaintes signalées par téléphone n’étaient suivies d’aucun effet et ne se limitaient qu’à des promesses…
Face à l’exaspération des Warnetonnois, nous avons eu l’idée de créer des formulaires de signalements des nuisances dans le site web des amis de Warneton. A l’époque, une copie de la plainte était adressée automatiquement à Aline Belpaire, une ingénieure, avant l’arrivée de M. Jan Poté.
A cette époque, les plaignants recevaient un accusé de réception par courriel dans lequel la représentante de CL Warneton les informait qu’une équipe de contrôleurs de l’usine s’est rendue sur place sans constater de mauvaise odeur et que si ça sentait la graisse de friture cela pouvait être dû aux friteries de Warneton…
Plusieurs plaignants ont même attendu l’arrivée de ces contrôleurs qui ne sont jamais arrivés…
Photo : Stop aux élevages à Comines-Warneton et ailleurs
Après les relents d’huile de friture de Clarebout Potatoes, voici les odeurs de cochons de la S.A. Taveirne de Ploegsteert.
Une fois de plus, la grosse industrie agro-alimentaire menace de “parfumer” davantage l’air que nous respirons.
Le projet de transformer les porcheries d’élevage de la route de Neuve-Eglise en porcheries d’engraissement aurait pour résultat d’élever leur capacité à un total de 11 880 porcs.
Au livre des records, la population porcine dans notre ville a déjà dépassé la population humaine.
Refusé en 2017 ce projet refait surface. L’enquête publique se termine le 30 août prochain.
Citoyens de Comines-Warneton, bougez-vous !
Cliquer sur l’image pour l’agrandir
En déposant une simple note de refus à l’hôtel de ville ou par courriel à Emmanuel Dubuc (email : emmanuel.dubuc@villedecomines-warneton.be) vous donnerez plus de poids aux autorités communales pour faire face au laxisme, sinon à la complaisance du fonctionnaire délégué de la Région wallonne.
Cette entreprise qui entre parenthèses crée peu d’emplois produirait au minimum 250 000 litres de lisier par jour qu’il faut traiter, transporter et épandre.
A une époque où la consommation de viande diminue, où la pollution sous toutes ses formes menace notre environnement et notre santé, où la production de CO2 entraîne des dérèglements climatiques, où l’on essaie de réduire au maximum le nombre de poids lourds sur les routes, autoriser, après un premier refus, une entreprise comme celle-là à se développer serait de l’inconscience et de l’irresponsabilité !
Hier, 6/08/2019, vers 19h00 nous avons senti une très forte odeur de brûlé particulièrement âcre.
Cette odeur pestilentielle m’a fait immédiatement pensé que CL Warneton était peut-être en train d’intervenir sur son installation de désodorisation des vapeurs de cuisson (oxydateur thermique à post-combustion) suite à la vingtaine de signalements d’odeurs de graisse de friture (graillon) qui ont été adressées hier par des Warnetonnois à la police de l’environnement (via notre formulaire en ligne).
Une autre possibilité qui pourrait expliqué cette odeur de brûlé : un début d’incendie dans une des hottes d’aspiration des vapeurs de cuisson situées au-dessus des friteuses s’est peut-être produit comme c’est déjà arrivé plusieurs fois dans le passé….
C’est un problème presque invisible mais qui exaspère les riverains de la commune de Deûlémont (Nord) à la limite de la frontière belge.
Dans ce village du Nord, c’est la même histoire chaque matin : des gouttes de graisses sont visibles sur les voitures et les carreaux des fenêtres, le tout accompagné d’une odeur de friture. La faute très certainement à une usine belge de frites surgelées située à 300 mètres de la ville.
En Wallonie, des centaines de milliers de personnes habitent en zone agricole. Leur jardin n’est parfois séparé des champs que par une simple clôture, un mur ou une haie. L’étude Propulpp, coordonnée par l’Institut scientifique de service public (ISSEP), a mesuré l’exposition de ces populations rurales aux pesticides dans les heures et les jours qui suivent les pulvérisations.
Les chercheurs ont installé des capteurs de produits chimiques dans des cours d’école ou dans des jardins… une vingtaine de sites différents en Wallonie. Et ils ont enregistré systématiquement, dans l’air et sur le sol, les quantités de produits phytopharmaceutiques, à commencer par ceux pulvérisées par l’agriculteur propriétaire du champs voisin.
“Des pics de pollution inquiétants”
Les chercheurs constatent que l’essentiel de la pollution se produit durant les deux heures qui suivent la pulvérisation mais certains produits continuent à se déposer ou à flotter dans les jardins ou les cours de récréation parfois 12 heures ou même 24 heures plus tard. En d’autres termes, il ne suffit pas de fermer les fenêtres ou de faire rentrer les enfants pendant la durée de la pulvérisation pour les protéger complètement. Deuxième enseignement : certes, la pollution diminue à mesure que l’on s’éloigne du champ, mais elle est toujours bien présente à 50 mètres de distance.
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