
Pour Philippe Mouton, échevin à l’environnement et élu Ecolo, il faut, via ce recours, “saisir la dernière arme, en tout cas, essayer, pour nous et les riverains français”. Avant de se demander si “transformer la Wallonie en immense baraque à frites, c’est ça notre avenir ?”.
Pour l’échevin Didier Soete, lui aussi membre de la tripartite au pouvoir en mairie, ce recours est “la dernière bataille, on a peu de chances de gagner mais quelques failles sont possibles.” Comme la bourgmestre, il regrette que la majorité de l’époque (Action) ait voté en 2012 l’installation de Clarebout à Warneton (B). “Sans cela, on n’en serait pas là aujourd’hui”, appuie Alice Leeuwerck.
Et puis, en fin de débat, s’est posée la question de savoir si la ministre de l’environnement, Céline Tellier, est bien récemment venue à Comines-Warneton. C’est non pour Philippe Mouton mais dans le groupe Action, on doute. “C’était sa cheffe de cabinet alors, et j’espère que vous l’aurez convaincue”, insiste Jean-Jacques Pieters, sans obtenir de réponse. Et c’est sous les applaudissements que le vote, unanime contre Clarebout, a été salué….
Source : LA VOIX DU NORD – 15/09/2020
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