Les candidatures doivent parvenir par lettre recommandée à la poste à l’Hôtel de Ville, Place Sainte-Anne 21, 7780 Comines-Warneton le 12/10/2020 au plus tard.
Les plaintes contre Clarebout s’accumulent à Warneton
L’entreprise Clarebout a attiré l’attention de nombreux médias, notamment français, cet été. En cause, des pluies graisseuses qui se sont abattues sur les villages des environs. L’entreprise dément, mais à Warneton, où les nuisances causées par l’usine sont dénoncées depuis longtemps, les riverains ne comptent pas lâcher l’affaire.
Durée de la vidéo: 4’10”
En réponse à M. Jan Poté, porte-parole de Clarebout Potatoes
Dans votre intervention à Notélé du jeudi 22 août, vous mettez en doute le nombre et l’authenticité des plaintes déposées sur notre site internet.
Vous demandez des preuves ? Elles sont là ! Ce sont les vidéos des rejets troubles ou colorés de votre station d’épuration, les photos de poissons morts, des photos des terrasses et des voitures maculées d’huile.
Pour chaque plainte, le nom du plaignant, son adresse, le jour, l’heure et le lieu sont automatiquement communiqués aux agents constatateurs environnementaux de Comines-Warneton et à la Police de l’environnement (DPC de Mons).
Il vous serait facile de les vérifier et de les compter en vous adressant à ces différents services.
Quant aux plaintes qui vous sont transmises directement, si elles sont moins nombreuses c’est normal, les Warnetonnois ont compris depuis longtemps que cette procédure est inefficace.
En tout état de cause, permettez-nous de vous dire que la tactique de défense qui consiste à accuser les Warnetonnois de menteurs est minable, offensante et totalement contre productive.
Le Collectif Comines-Warneton Environnement (CWE)
Note :
Avant la création des amis de Warneton (en avril 2016) et du présent Collectif, il n’y avait pas de formulaire de signalements pour permettre aux riverains de se plaindre des nuisances. A l’époque, le seul moyen dont disposaient les Warnetonnois était le n° de téléphone de l’usine.
Très souvent l’employé de Clarebout qui prenait l’appel faisait comprendre qu’elle notait la plainte et que tout serait entrepris pour y remédier. Très souvent aussi, personne ne décrochait le téléphone… Les plaintes signalées par téléphone n’étaient suivies d’aucun effet et ne se limitaient qu’à des promesses…
Face à l’exaspération des Warnetonnois, nous avons eu l’idée de créer des formulaires de signalements des nuisances dans le site web des amis de Warneton. A l’époque, une copie de la plainte était adressée automatiquement à Aline Belpaire, une ingénieure, avant l’arrivée de M. Jan Poté.
A cette époque, les plaignants recevaient un accusé de réception par courriel dans lequel la représentante de CL Warneton les informait qu’une équipe de contrôleurs de l’usine s’est rendue sur place sans constater de mauvaise odeur et que si ça sentait la graisse de friture cela pouvait être dû aux friteries de Warneton…
Plusieurs plaignants ont même attendu l’arrivée de ces contrôleurs qui ne sont jamais arrivés…
En Wallonie, des centaines de milliers de personnes habitent en zone agricole. Leur jardin n’est parfois séparé des champs que par une simple clôture, un mur ou une haie. L’étude Propulpp, coordonnée par l’Institut scientifique de service public (ISSEP), a mesuré l’exposition de ces populations rurales aux pesticides dans les heures et les jours qui suivent les pulvérisations.
Les chercheurs ont installé des capteurs de produits chimiques dans des cours d’école ou dans des jardins… une vingtaine de sites différents en Wallonie. Et ils ont enregistré systématiquement, dans l’air et sur le sol, les quantités de produits phytopharmaceutiques, à commencer par ceux pulvérisées par l’agriculteur propriétaire du champs voisin.
“Des pics de pollution inquiétants”
Les chercheurs constatent que l’essentiel de la pollution se produit durant les deux heures qui suivent la pulvérisation mais certains produits continuent à se déposer ou à flotter dans les jardins ou les cours de récréation parfois 12 heures ou même 24 heures plus tard. En d’autres termes, il ne suffit pas de fermer les fenêtres ou de faire rentrer les enfants pendant la durée de la pulvérisation pour les protéger complètement. Deuxième enseignement : certes, la pollution diminue à mesure que l’on s’éloigne du champ, mais elle est toujours bien présente à 50 mètres de distance.
Le 26 avril dernier, le Gouvernement wallon a approuvé plusieurs mesures proposées par le Ministre DI ANTONIO visant à réduire l’impact des pesticides sur le territoire wallon, et particulièrement sur les riverains des parcelles agricoles.
Les mesuresqui seront d’application dès la saison culturale 2019, sont les suivantes :
Interdiction de débuter une pulvérisation lorsque la vitesse du vent est supérieure à 20 km, ou 3 Beaufort comme c’est le cas en France. En effet, selon les conditions d’application et la météo, de 25 à 75% des pesticides appliqués se retrouveraient dans l’air. Une fois dans l’air, les pesticides gazeux peuvent être transportés à plus ou moins longue distance.
Interdiction de pulvériser à moins de 50 mètres des bords de toute parcelle qui jouxte un site d’établissement (cours de récréation, écoles, internats, crèches et infrastructures d’accueil de l’enfance) durant les heures de fréquentation de celui-ci.
Obligation d’utiliser, sur tout le territoire wallon, un matériel d’application qui réduit la dérive de minimum 50%.
Epandage de pesticides à proximité de nos habitations. Se détendre en famille dans son jardin, respirer l’air frais de la campagne… puis être aspergé d’un pesticide qui pique les yeux et gratte la gorge. Cette situation, des milliers de personnes l’ont déjà vécue car elles vivent à côté de champs traités.
Bientôt plus de 20 ans que le débat a lieu, 10 ans qu’une directive européenne oblige à prendre des dispositions nationales… et, enfin, on commence à voir poindre des mesures de protection pour tous les riverains des parcelles agricoles traitées. Pourtant, les deux textes censés aller dans ce sens, qui sont soumis à consultation publique depuis le 15 juillet 2019, sont bien loin de garantir une protection optimale aux riverains. Ce véritable enjeu de santé publique doit enfin être pris au sérieux par le gouvernement, c’est pourquoi France Nature Environnement et 34 associations du mouvement lancent une pétition pour une réelle protection de tous les habitants situés à proximité de parcelles agricoles.
La sortie des pesticides passe en priorité par la protection des riverains
Voilà bientôt un an que le mouvement des Coquelicots est lancé et que la grogne monte dans les territoires, réclamant au plus vite la sortie des pesticides. Et ça tombe bien. Cet été vont être mis en consultation publique deux projets de textes réglementant les mesures minimales de protection des riverains ainsi que les chartes d’engagements d’utilisation des pesticides des agriculteurs. C’est en réalité une obligation légale : la directive européenne 2009/128 impose aux Etats-membres de veiller à ce que l’utilisation des pesticides soit restreinte ou interdite vis-à-vis des personnes régulièrement exposées.
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